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Le château de l’Ame

Présentation

Extrait Gratuit !

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Vous pouvez également commander le DVD du spectacle pour le prix de 18 euros 

20161226_1140581ou le livret au prix de 5 euros frais de port compris pour la France métropolitaine.à : contact@lucilevignon.com

Revue de presse

photo_lucile9Le personnage est interprété avec énormément de vérité par Lucile Vignon, qui sait en particulier mettre au fond de son regard cette étincelle qui dit tout à la fois la passion intérieure et son incommunicabilité tant elle touche à l’intime.
Celle qui a pris le texte paru au Seuil sans rien y retoucher, mais en le coupant avec la plus grande attention, a réussi à en rendre la saveur, le réalisme, le bon sens spirituel éloigné de tout mysticisme de bas étage. Et même à y introduire un soupçon de suspense. On a envie de savoir ce qu’il y a dans la prochaine demeure, on est réjoui des descriptions qui sont faites des unes et des autres. Car nulle condamnation, nulle fatalité ne frappe celui qui s’y trouve. Même si est transmise l’envie d’avancer, à son rythme, sur le chemin que la sainte déblaie et explore pour ses frères et sœurs dans la foi. Dans la foi ou bien dans une recherche spirituelle authentique ? La question mérite d’être posée quand on sait que des personnes de traditions religieuses non chrétiennes ont trouvé assez de grain à moudre dans ce spectacle pour y revenir plusieurs fois.
Enfin, ce qui ne gâte rien au résultat, Lucile Vignon est cantatrice avant d’être comédienne et nous fait bénéficier de chants qu’elle a composés sur le modèle des mélodies du XVIème siècle espagnol. Répercutés par les voûtes de la crypte, le résultat est saisissant…
Pierre François, France Catholique, 2006

Un travail de comédienne dans la sobriété et l’intensité. Lucile Vignon est aussi cantatrice. Quand elle chante soudainement, c’est vraiment très beau.
Jean-Luc Jeener, Le Figaroscope, 2007

Une voix puissante, qui emplit l’espace et fait vibrer les corps.
Xavier Accart, La Vie, 2007

Témoignage

photo_lucile5Du texte vous réalisez un condensé qui permet d’en retenir la substance si riche et si extraordinaire. Mais sans doute resterait-il mystérieux si vous ne lui donniez par votre talent et par l’intelligence manifeste que vous en avez toute sa profondeur et toute sa réalité, au point que de Sainte Thérèse ou Lucile on ne sait plus très bien qui incarne l’autre…
Quant au lieu, il participe à sa mesure au caractère mystique du texte et à la plongée intérieure à laquelle vous nous conviez. L’ensemble est si dense et laisse si peu indifférent que je pense qu’il me sera nécessaire de revenir assister à une voire à plusieurs autres représentations d’ici fin février.
Je vous remercie très sincèrement de la joie et du bouleversement que vous m’avez offerts. Je souhaite que la qualité du travail que vous avez fait et votre talent soient reconnus pour ce qu’ils sont.
A-F L

Bravo pour votre spectacle, si recueilli, juste, dépouillé, qui nous mène avec aisance sur un chemin de réflexion spirituelle, plus que visionnaire, avec une grande qualité d’interprétation et de voix.
Je vous remercie pour cette belle soirée et vous souhaite une très belle route de vie.
Agnès

J’ai trouvé dans votre personnage toute la fougue, l’enthousiasme, le désir ardent de guider les âmes que j’imagine chez Thérèse à partir de ses écrits.
Un très grand merci pour ce moment de pure grâce.
Mayalen

Je souhaite ici vous dire simplement l’émotion que j’ai pu ressentir à vous voir et vous entendre en Saint-Thérèse D’Avila. J’ai été frappé et transporté par la beauté de votre regard; celui-ci exprime et contient toute la beauté du texte de Sainte-Thérèse, dont la justesse, la profondeur et l’universalité sont totalement révélés par l’authenticité, la force et la sérénité de votre interprétation. Je suis ressorti de votre représentation le coeur plein de joie, et de gratitude…
Je vous envoie toute mon amitié.
Frédéric

Je voudrais simplement vous remercier pour ce moment si beau et singulier. Vous arrivez à suggérer les étincelles les plus vivaces d’un livre dont la lecture m’avait plutôt dérouté, à montrer de façon élégante et forte combien la vie des Carmélites (comme de tous les chrétiens je présume) est fondée non sur un renoncement mais d’abord sur un Désir.
Avec ma reconnaissance et mes voeux de réussite pour l’avenir.
Pierre

J’ai assisté à votre spectacle qui m’a profondément bouleversé. Que dire devant tant de beauté et de profondeur ? Devant moi, ce n’était plus Lucile Vignon qu’il y avait, mais la Sainte, tant vous paraissiez pénétrée, non seulement par le texte, mais plus encore par l’Esprit. Vos yeux semblaient briller d’une lumière intérieure intense. J’eus beaucoup de mal à contenir une vive émotion.
Du fond du coeur merci pour cette soirée.
Jean-Pierre

Sans savoir de quelle demeure j’ai pu apercevoir le seuil (!), j’y ai trouvé un écho vivant et profond avec un chemin personnel … et de cela je voudrais vous remercier.
Laurent

Merci pour votre spectacle, le thème, le personnage, l’interprétation, le lieu … Aborder au théâtre le processus de divinisation de l’Homme est loin d’être facile.
Merci pour ce moment de beauté et de grâce.
Agnès

Historique

Commandé en 2005 par le père Hervet, des Baux de Provence, le Château de l’Âme, ou Livre des Demeures, est une adaptation théâtrale de l’œuvre de Sainte-Thérèse d’Avila, dans sa version parue aux éditions du Seuil. Seule en scène, dans une mise en scène simple et dépouillée, Lucile y interprète le personnage de Sainte-Thérèse en recréant le contexte de son cheminement spirituel et de son expérience intérieure. La durée du spectacle est de 1 heure.

Lucile Vignon

« .. Mon désir a été de choisir les passages les plus universels et les plus directement perceptibles par un large public, et de les faire se succéder le plus harmonieusement possible, tout en restant fidèle à la personnalité de Sainte Thérèse de Jésus, et sans perdre la progression dramatique des sept demeures.
Le texte est d’une très grande beauté et justesse, mais il est également très dense. C’est pourquoi je l’ai entrecoupé d’une dizaine de petites prières dont j’ai écrit la musique, m’inspirant du XVIème siècle espagnol contemporain de Sainte Thérèse.
 »

Près de 300 représentations ont été données : à  Avignon dans le contexte des Festivals Off, à Paris p dans la crypte de l’église St-Sulpice, et dans la crypte du Martyrium de Saint-Denis et dans de nombreux lieux de spiritualité francophone.

En savoir plus

thereseThérèse est originaire de Castille : son grand-père était un marchand juif de Tolède converti au christianisme. Très tôt, elle perd sa mère et est élevée au couvent des Augustines à Ávila. En 1536, elle entre au couvent de l’Incarnation dans la même ville, où les Carmélites suivaient une règle fort adoucie. Tombée gravement malade, en 1537, Thérèse retourne dans sa famille. Après sa convalescence, elle revient, en 1539, dans son couvent. Elle y mène une vie sans grande ferveur religieuse. Mais un jour de 1542, alors qu’elle prie devant une statue du Christ flagellé, Thérèse entre dans un chemin de conversion qui va bouleverser sa vie. Elle s’engage dans la voie périlleuse de la mystique.

Vers 1560, Thérèse entreprend la fondation d’un couvent où la règle primitive de l’ordre des Carmes est de nouveau strictement observée : une vie rude consacrée à la contemplation de Dieu. Elle participe ainsi alors au vaste courant de réformes issu du concile de Trente (1545-1563) qui secoue le monde chrétien, et parviendra à fonder une quinzaine de couvents, dont celui de Saint-Joseph à Ávila en 1562, et ce en dépit d’une sévère opposition de certaines autorités ecclésiastiques, et la résistance des Carmes elles-mêmes qui s’opposent à la réforme.

Cette activité réformatrice et fondatrice ne l’empêche aucunement de progresser dans son aventure mystique, dont son confesseur, le père Gratien, l’invite à relater les étapes – l’ultime stade aboutissant, selon sa propre métaphore, à la «pure contemplation» qui s’abîme dans son fameux nada : Le chemin de la perfection publié en 1583, le Livre des fondations (rédigé à partir de 1577, publié en 1610) et Le château intérieur (rédigé en cinq mois, en 1577, et publié en 1588, avec Le Livre de la Vie).

Sainte Thérèse d’Ávila, béatifiée en 1614 et canonisée en 1622, demeure une figure prestigieuse de la sainteté chrétienne, tant par son œuvre réformatrice, sanctionnée par la création de nombreux couvents «déchaux», que par ses écrits mystiques. Elle est devenue, en 1970, la première femme proclamée Docteur de l’Église.